Bateaux-poubelle au large

Grand émoi notamment sur les réseaux sociaux marocains, en juillet dernier, lorsqu’on annonce l’arrivée d’un bateau italien, venant de Naples et se dirigeant vers le port de Jorf Lasfar, lequel transporte 2500 tonnes de déchets.

Constitués de plastiques a priori non dangereux, brûlés dans les fours  à 1400 o C des cimentiers, ils sont utilisés comme combustible de substitution, selon L’Usine nouvelle. En juillet toujours, on notait aussi la venue d’un bateau, en provenance de France, avec 3300 autres tonnes.

« Le traitement des déchets est devenu un business, il coûte très cher en Italie en raison de risques d’émission de dioxines de carbone. Il y a donc beaucoup d’argent en jeu pour un pays comme le Maroc, moins regardant sur leur origine, leur qualité, aussi avec un cahier des charges moins contraignant », déclare Najib Bachiri, de l’association « Homme et environnement ».

Le Ministère de l’Environnement cherche à calmer le jeu. Les associations dénoncent une « priorisation «  de l’argent au détriment de la santé de la population.